Si de nombreuses ouvertures ont été pratiquées depuis quelques décennies, l’accès au quartier du Mellah ne pouvait se faire que par une des portes qui en gardait l’accès. Fermées à la tombée de la nuit, elles avaient pour vocation de séparer les populations juives et musulmanes de Marrakech afin de permettre à chacune de vaquer à ses occupations religieuses sans encombres.
Les alentours immédiats du quartier du Mellah renferment également quelques portes intéressantes comme la porte de « Bab Berrima ». Construite sous les ordres du Ahmed el-Mansour, au XVIe siècle, son objectif était de contrôler l’acheminement des matériaux précieux, destinés pour la construction du palais El Badi. Cette porte très étroite est aussi flanquée de deux bastions massifs en pisé. Elle forme une série de coudes destinés à gêner l’ennemi dans ses assauts. Aujourd’hui, la porte de Bab Berrima est devenue le refuge de plusieurs cigognes. Juste à droite, après la porte, vous trouverez un long couloir qui vous emmènera jusqu’à l’entrée du palais Badi.
La porte de « Bab Ahmar », une porte rouge qui se trouve aux abords du Mellah derrière le grand cimetière de Marrakech. Elle fut construite par les Alaouites au XVIIIe siècle. Exclusivement empruntée par les sultans pour se rendre dans leur palais, elle est composée de quatre ouvertures, deux piétonnes et deux réservées aux véhicules. En marchant dans le souk, essayez de rester sur les passages principaux et vous tomberez sur le cimetière juif et des sanctuaires qui sont toujours visités de nos jours.